Tu devrais jeter un oeil à mon nouveau vice sur internet ! J'ai
pensé que ça pourrait te plaire alors je t'ai
invité(e), tu n'as plus qu'à confirmer.
Lien vers le site badoo.com/numeros_enregistrement
A bientôt !
Voilà
Francois Machin
Cette invitation a été envoyée le 21/04/07 11:02 à
XXXXX de la part de Francois Machin
Si vous ne désirez pas y prendre part, cliquez ici
Si vous avez parcouru un tant soit peu le Grousite, vous savez que son webmaster
est un tantinet paranoïaque. Mais bon, comme vous le verrez
ci-après, la méfiance peut être utile quelquefois.
Résumons ma démarche analytique étape par étape
:
1/ le gars qui m'envoie ce courriel ne m'avait pas contacté
depuis des mois. Il semble étrange qu'il reprenne contact de cette
façon.
2/ le « alors je t'ai invité(e) » signifie que
l'expéditeur ne connaît pas mon sexe. Autrement dit, le
courrier a été envoyé directement par un
procédé au minimum semi-automatique.
3/ le lien pointe vers un site mais des numéros d'enregistrement
figurent derrière l'adresse principale. Là, pas
d'hésitation : je m'abstiens de cliquer. En effet, un lien de
ce style permet de valider mon adresse de courriel et donc éventuellement
de m'inscrire quelque part contre ma volonté.
4/ je tape donc badoo.com directement dans le champ d'adresse de mon
navigateur. Je tombe sur un site à l'aspect sobre, sans pub, qui
propose ceci :
« Faites partie du jury et notez les photos des autres utilisateurs !
»
5/ Tout cela à l'air bien anodin, mais il faut aller plus loin : je
clique sur une photo (Miss Machin, 19ans, Niort) et, oh surprise ! Je tombe sur
une fiche descriptive des plus complète : « Je suis ici pour me
faire des amis, trouver des partenaires pour des activités diverses ou
faire des rencontres. Je parle Français. Je suis bisexuelle
célibataire. Ma profession — fonctionnaire de police. Je gagne
raisonnablement bien ma vie. ». Suivent les détails sur
l'allure physique et une phrase bateau du style « Je me
décrirais comme étant quelqu’un de… ». J'en
déduis habilement que c'est un site de rencontre. Bon, pourquoi
pas...
6/ Un bouton permet d'avoir plus d'infos : c'est
l'apothéose. Il permet d'avoir des renseignements très
intimes sur la personnes : sa religion, sa situation familiale, son niveau
d'études, sa position vis à vis de l'alcool et des drogues, ses
orientations politiques. Bref, on pourrait presque soupçonner ce site
d'alimenter les Renseignements Généreux !
7/ Je regarde les conditions générales d'utilisation et la
page décrivant la protection des données : hé hé :
aucune mention de déclaration à la CNIL (ce qui est indispensable,
vu la nature très sensible des données recueillies), aucune
mention de siège social, de numéro d'inscription au registre
du commerce. Ce site, à l'heure où j'écris ces
ligne, est dans la plus complète illégalité sur le
territoire français.
8/ Je contacte Francois Machin, l'expéditeur prétendu du
courriel qui m'a amené a badoo.com. Il me déclare que ce mail
a été envoyé à son insu à tout son carnet
d'adresses de messagerie instantanée. Il s'est retrouvé
dans une position délicate car des contacts professionnels on
également reçu cette invitation. Il s'agit donc d'une
nouvelle forme de marketing viral, mais qui porte bien son nom : en subtilisant
le carnet d'adresse de François, le programme s'est
réellement propagé comme un virus !
9/ Je fais une recherche sur le web à propos de ce fameux site badoo : je
ne suis pas déçu. De nombreuses complaintes
s'élèvent à propos des procédés douteux
utilisés par ce site. De plus, j'apprends qu'il existe des
sites miroirs qui utilisent la même base de données, les
mêmes informations, mais dans un contexte très différent.
L'un de ces sites est rempli de publicités, dont certaines ne
masquent pas leur caractère pornographique. Les CGU du sites sont
plutôt discretes sur ce thème, ils parlent de « partners
programs » sans rien dire de plus.
10/ Conclusion : il s'agit d'une belle exploitation de la
crédulité et de la naïveté des internautes. Je reste
dubitatif sur cette phrase de la page « Protection des données
» du site badoo.com : « A votre discrétion, vous pouvez
choisir d'ajouter des détails additionnels à propos de vous
sur votre profil, tels que vos loisirs, votre niveau d'éducation,
votre appartenance religieuse, votre situation matrimoniale, etc. ». Vu le
taux très élevé de remplissage de ces champs, il ne serait
pas étonnant que le dispositif incite fortement à communiquer ces
informations. Ou alors, l'internaute moyen fait aveuglement confiance
à ce genre de sites et ne voit pas le danger.
J'attends avec impatience l'avis de la CNIL sur ce site et sur ses
procédés marketing douteux. Un dernier point, pour vous qui me
lisez : ne remplissez jamais de formulaires qui s'insinuent dans votre vie
privée, a fortiori si vous ne connaissez pas ceux qui en tirent les
ficelles. N'oubliez pas, la marionnette, ce sera vous.
Docteur, mon site est malade ! le 05/12/2006
Je remercie mes amis les robots ricains de prendre soin de mon site. En effet,
depuis peu, des commentaires d'un genre nouveau apparaissent sur certaines
de mes pages. Ils vantent les mérites de médicaments contre les
troubles de l'érection. Ils conseillent par ailleurs des pilules
anti-acnée.
Je vous l'accorde, ce site a une petite baisse de régime depuis un
an environ. Je vous le concède, la charte graphique est perfectible. Mais
tout de même, chers robots Ricains, contentez-vous d'envoyer vos 25
pourriels quotidiens et laissez ce site tranquille ! De toute façon, nous
ne confierons pas nos souris à vos pages avides d'argent facile.
Disques et capsules* le 19/12/2005
Il y a quelque temps, je
suis allé me faire payer un café chez mon ami Albert.
Il venait de recevoir en cadeau une machine à café un
peu particulière. Pas de filtre, pas de poudre, c'était
un modèle qui fonctionnait avec des capsules. Il suffisait
d'insérer une recharge et d'appuyer sur un bouton et la
machine s'occupait du reste. Pour agrémenter le tout,
l'appareil était esthétiquement très réussi.
En somme, lui avais-je dit, voilà un très beau cadeau.
Mais il y avait un hic.
Albert est un grand amateur de café. Il aime varier les
plaisirs et faire ses mélanges en achetant la matière
première chez le torréfacteur du coin. Avec ce système,
il ne pouvait pas utiliser d'autre café que celui qui est
vendu par le constructeur de la machine. Il était donc un
client captif. De plus, l'achat des recharges s'est avéré
plus coûteux qu'un bon nectar fourni par son torréfacteur
favori.
Albert n'est pas du genre
à se laisser embêter par une machine. Je me doutais bien
que son côté Géo Trouvetou aurait le dernier
mot. Avant hier, j'ai reçu un petit courriel de sa part. En
substance, il me disait d'aller faire un tour sur son site internet, ce que j'ai fait immédiatement. Euréka, il
décrivait la solution pour faire entrer la poudre de café
de son choix dans les maudites pastilles. La solution était
simple, il lui avait suffit d'y penser.
Cette première
histoire en entraîne une seconde, une petite anecdote
personnelle. Il s'agit là encore d'une affaire de cadeau : un
disque audio ou « disque compact », si vous
préférez . Le contenu du disque était vraiment
très bon, chapeau l'artiste. Par contre, le disque refusait
d'être lu sur mon ordinateur. Je ne peux donc pas copier
l'album sur mon baladeur MP3. Cette musique ne m'accompagnera pas
durant mes déplacements. En fait, ce CD audio n'en est pas un
(cherchez bien le logo Compact Disc Digital Audio, vous ne le
trouverez pas si vous rencontrez un cas similaire). Ce support est
une contrefaçon de « Compact Disc Digital Audios »
puisqu'il ne respecte pas sa définition originelle qui permet
la lecture sur tout type de matériel compatible. Je suis
trompé sur la marchandise. Le code de la propriété
intellectuelle me permet de faire des copies à usage privé,
le dispositif anti-copie va à l'encontre de cette liberté.
Il me reste une possibilité pour écouter ce disque sur
mon baladeur MP3 : passer outre la protection en utilisant une des
nombreuses astuces techniques décrites sur le Net. Je reste
dans le cadre d'une copie privée, je ne risque théoriquement
rien.
Bien sûr, je suis
au courant des problèmes de piratages. Si on regarde quelques
années en arrière, les cassettes audio permettaient
déjà de copier les disques, cela ne dérangeait
personne. Le problème ne se situe donc pas du côté
de la duplication mais plutôt de celui de la facilité
de diffusion à travers Internet.
Quel est le rapport entre
les capsules et les CD protégés contre
la copie? Et bien la machine à café illustre à
merveille comment un dispositif technique peut rendre captif un
client. Cette illustration s'applique également au projet de
loi DADVSI qui sera débattu demain et après demain à
l'Assemblée Nationale. Ce projet vise à autoriser le
déploiement de dispositifs de contrôle des oeuvres
numériques. Si cette loi est votée, les supports
numériques contiendront des verrous. Ces verrous ne pourront
être ouverts que par des lecteurs spécifiques. En
d'autres termes, il vous faudra un matériel (ou un logiciel)
agréé pour pouvoir accéder au contenu d'un
support. Toute utilisation d'un dispositif non agréé
tombera sous le coup de la loi. Concrètement, transférer
le contenu d'un CD protégé sur un baladeur MP3 sera
répréhensible, même si cela se passe dans le
cadre de la copie privée. Cette tendance pourrait bien un jour
déborder le microcosme du numérique et s'appliquer, par
exemple, aux machines à café. Là, Albert
pourrait commencer à se faire du mouron.
Le site http://eucd.info/
permet d'en savoir plus sur ce projet de loi.
* Toute ressemblance avec
des faits réels serait, vous vous en doutez, une pure
coïncidence.
Nomade le 23/07/2005
Comme tous les étés, les médias déplorent
qu'une partie des Français ne pourra pas partir en vacances, faute
de moyens... Le nomadisme semble de bon ton en cette période, il
apparaît obligatoire de fuir la réalité du quotidien. Le
reste de l'année, des gens pratiquent le nomadisme, à la
recherche d'un travail ou simplement d'un quotidien acceptable. Cette
réalité-là, on en entend moins parler.
Voyager sans se déplacer, c'est possible mais il faut aimer la
lecture. Lire « Une soirée » D'Anny
Duperey, par exemple.
L'enfer, c'est les autres. le 05/06/2005
Les publicitaires ne sont pas des modèles d'éthique,
c'est bien connu. Pour vendre n'importe quel produit, ils
n'hésitent pas une minute à exhiber des corps
dénudés. Récemment, une affiche montrait un homme
légèrement vêtu en train de faire la cuisine, le rêve
de toutes les ménagères de moins de cinquante ans.
Il y a quelques semaines, une nouvelle quatre par trois fleurissait dans nos
villes. Il s'agissait cette fois de vanter les mérites d'un
véhicule familial. Le slogan ressemblait à ceci : « belle
pour vous et solide à cause des autres ». La voiture est tellement
belle que le publicitaire est obligé de l'écrire afin de
faire passer le message. Mais on atteint le paroxysme du malsain quand on vante
la solidité « à cause des autres ». Bien sûr,
ce n'est pas vendeur de dire que l'acheteur potentiel lui aussi
conduit parfois comme un pied. On caresse le con(somateur) dans le sens du
poil, l'égoïsme est un créneau porteur. Je vois
d'ici une nouvelle campagne de promotion montrant un piéton la
tête fracassée à côté d'une voiture
éclatante de santé, puis ce slogan « avec la
solidité de la voiture machin, vous n'aurez pas une
égratignure sur votre pare-choc ». Allez, chers publicitaires,
soyez moins timorés!
« Impuretés
», le dernier roman de Djian ne dément pas le titre de cet édito. La
fiche de lecture du mois lui est consacrée.
Parure de printemps le 22/04/2005
Après un an de stabilité, le site du Grou change d'habillage.
Le contenu du site reste identique dans les grandes lignes. Pourquoi changer la
forme dans ce cas? La réponse part de ce constat : les efforts de
standardisation des techniques du web commencent à porter leurs fruits.
Les navigateurs modernes supportent convenablement les feuilles de styles
(CSS). À en croire les statistiques de fréquentation des sites,
vous n'utilisez plus que des programmes compatibles avec les CSS.
C'est pourquoi le moment paraît judicieux pour s'affranchir des
contraintes des anciens navigateurs.
Le visiteur y gagnera quelques fonctions bien pratiques (par exemple imprimer
le texte des pages sans l'encombrement des menus) et l'édition
du site s'en trouvera grandement simplifiée.
Finalement, la standardisation peut avoir du bon quelquefois.
Idées saines le 30/12/2004
Pour continuer sur le thème de la franchise (cf édito
précédent), voici quelques extraits des propos¹ de Serge
Dassault².
« la presse doit diffuser des idées saines [...], ce n’est pas de
la désinformation, vous savez [...] il y a plusieurs façon de
traiter l’actualité… [Les idées saines], c’est les idées
qui font que ça marche…heu vous savez, par exemple, les idées de
gauche sont des idées pas saines. Aujourd’hui nous sommes en train de
crever à cause des idées de gauche qui continuent…
[...]
Nous vivons dans la fiction. Et les journaux continuent la fiction en disant
Monsieur Untel à dit ça, monsieur Hollande a dit ça,
monsieur CGT a dit ça… [...] La presse peut rendre compte mais elle peut
aussi dire : Halte là! On va dans l’erreur, ce n’est pas ça qui
marche. C’est comme si la presse disait c’est le soleil qui tourne autour de la
terre, c’est de l’information … C'est idiot, c'est idiot. Bon il y a
des choses comme ça. En effet il faut faire très attention :
aujourd’hui la gauche trompe, les syndicats trompent les français…
trompent les français en leur faisant croire des choses qui n’existent
pas, qui ne sont pas vraies. On ne vit pas seul, on vit dans un monde, on a la
concurrence nationale, on a les chinois. Les chinois vont gagner la bataille
économique, on va devenir un pays sous développé…
[...]».
¹ Source : « Question directe » , sur France-Inter vendredi 10
décembre.
² Serge Dassault, PDG du groupe industriel Marcel Dassault et PDG de la
Socpresse (un des principaux groupes de presse écrite en France avec 70
titres dont Le Figaro, L’Express, L’Expansion, Presse Océan, La Voix du
Nord, Le Progrès, Le Dauphiné, Le Bien public...).
Merci à Serge Dassault pour cette illustration de la liberté
d'expression.
Ce mois-ci sur le GrouSite, un texte à trois voix qui donne plusieurs
points de vue sur un seul événement :
Triptyque du Nombril.
Franchise le 28/11/2004
Voici les propos de Patrick Le Lay, extraits du livre « Les dirigeants
face au changement » (Éditions du Huitième jour)* :
" Il y a beaucoup de façons de parler de la
télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons
réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider
Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit [...].
Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du
téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour
vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le
détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous
vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible
[...].
Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est
là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence
les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans
un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et
se banalise. "
* Source AFP 9/7/2004
La polémique autour de cette citation a-t-elle fait du bruit dans les
médias en Juillet dernier? Elle m'a échappé en tout
cas. Heureusement, une telle phrase rencontre un vif succès sur
internet. Elle ne cesse de se perpétuer, de se dupliquer. C'est un succès mérité. Enfin un langage clair et
intelligible qui contraste avec la langue de bois! On aimerait que
cette franchise gagne les rédacteurs en chef, les politiques, les
acteurs économiques... ça nous éviterait bien des erreurs
de jugement.
En attendant, je ne regrette pas d'avoir jeté ma
télévision aux orties. Pour les possesseurs d'une TV, je me
permets d'indiquer une simple manipulation qui permet de limiter la fuite
du cerveau.
Un : sélectionner la première chaîne à l'aide
de la télécommande. Deux : entrer le numéro de canal d'Arte à la place de celui
de TF1. Trois : mémoriser la sélection.
Si vous constatez que votre cerveau continue à vous échapper,
cette méthode peut être appliquée sur les autres
chaînes. Si tous les canaux sont réglés sur Arte et que les
symptômes persistent, jetez votre TV.
Ce mois-ci sur le Grousite, une fiche de lecture sur un auteur qui ne pratique
pas la langue de bois : Cavanna.
Paradoxes le 22/06/2004
Depuis l'été dernier et sa canicule, les climatiseurs se
vendent à la pelle. Voilà de la consommation
d'énergie supplémentaire en perspective... Depuis l'été dernier, les chiffres des ventes de voitures
sont à la baisse. Une exception de taille, la vente des
véhicules à quatre roues motrices, très polluants, affiche
une belle progression.
Un peu partout, des projets de champs d'éoliennes sont à
l'étude. Un peu partout, ils sont combattus par des associations
diverses (riverains, écologistes...) et tombent dans l'oubli.
Depuis l'été dernier les gens s'inquiètent du
réchauffement climatique et disent qu'il faut faire quelque chose
de toute urgence. Paradoxalement, ils ne font pas de lien entre leur mode de
vie et la pollution qu'ils engendrent. La maîtrise des émissions de gaz à effet de serre
serait-elle seulement une affaire d'état?
Je reviens au sujet de ce site. Ce mois-ci, deux ajouts: - Lady L (de Romain Gary) nous conte sa vie pleine de paradoxes. - Indivisible Un homme rêve d'être insomniaque, c'est le dernier
texte du Grou.
Désordre le 14/04/2004
Comme vous le constatez sûrement, le Grousite est quelque peu instable
depuis quelques jours (pages manquantes, statistiques erronées…). J’ai
complètement revu l’architecture interne du site et les anciennes pages
en HTML ont été supprimées. La situation devrait se
normaliser d’ici peu, le temps que les moteurs de recherche mettent à
jour leur indexation.
Si vous receviez un courriel lors des mises à jour du site, veuillez vous
réinscrire car cette liste repart de zéro. Utilisez pour cela la
page courrier.
Merci pour votre compréhension,