 
Lorsque Daniel Pennac écrivit "au 
                bonheur des ogres", savait-il que Benjamin Malaussène 
                allait le poursuivre pendant plus de dix ans? A travers cinq 
                romans, on découvre la vie mouvementée de Benjamin 
                : cet homme ordinaire a été choisi  par le 
                destin pour être une sorte de malchanceux perpétuel. 
                Pour notre plus grand plaisir, les intrigues se nouent et se 
                dénouent au fil des pages, l’inattendu se dresse souvent 
                au détour des chapitres. 
                Avec ces romans, Daniel Pennac nous emmène dans un Paris 
                en plein bouleversement. Des quartiers entiers sont mangés 
                par les pelleteuses. Si les pelles mécaniques gagnent, 
                les décors des vieux quartiers resterons figés 
                à tous jamais dans les pages Malausséniennes. 
                
                On aimerait que « les méchants » restent 
                prisonniers des pages de Pennac. Pourtant, les tortionnaires 
                existent dans notre monde, et Benjamin n’est pas là pour 
                les combattre. Pennac a sans doute voulu exorciser le réel 
                en rassemblant un troupeau de fieffés salauds dans ses 
                ouvrages. Il faut bien donner du fil à retordre au héros... 
                
                
Dans un autre domaine : une réflexion sur la lecture:
 Au bonheur des ogres (1985)
Au bonheur des ogres (1985) Ça explose dans le magasin, déjà trois bombes et toujours un Benjamin qui traîne trop près de l’épicentre ! Ne t’étonne pas si on te soupçonne!
 La fée carabine (1987)
La fée carabine (1987) 
                Collection Folio, Gallimard 
Le troisième âge ne respecte 
                plus rien! Si vous croisez une vieille dame dans Paris, changez 
                de trottoir, sinon vous pourrez finir avec une balle entre les 
                deux yeux. Benjamin, fais quelque chose! 
                 
 La petite marchande 
                de prose (1989)
La petite marchande 
                de prose (1989) 
                
                Prix du livre Inter 1990 
                Collection Folio, Gallimard 
Benjamin devenu un écrivain mondialement célèbre: 
                comment ce prodige est-il possible ? Pennac a dû nous 
                jouer un des tours dont il a le secret. Le monde de l’édition 
                sort-il indemne de ce roman? 
                  
 Monsieur Malaussène 
                (1995)
Monsieur Malaussène 
                (1995) 
                Collection Folio, Gallimard 
Benjamin veut devenir Papa: ça aurait pu être si simple. Mais non, il faut compter sur les aléas romanesques pour rendre la future vie presque impossible. La paternité, est-ce facile à assumer?
 A noter: Monsieur Malaussène au théatre
A noter: Monsieur Malaussène au théatre 
                
                Si vous voulez voir s’incarner les héros  de la 
                saga, courrez admirer « Monsieur Malaussène au 
                théâtre ». Un seul homme va revêtir 
                devant vous la peau des principaux personnages. 
                La prose de Pennac prend une dimension nouvelle à travers 
                la mise en scène d’Hélène Vincent. L’interprétation 
                de Daniel Briquet ne trahit pas le caractère bien trempé 
                des héros. L’humour est bien sûr de la partie, 
                mais la profondeur du texte se révèle omniprésente, 
                à travers un éclairage de l’œuvre en clair-obscur. 
                
                A ne pas rater ! 
Des 
                Chrétiens et des maures (1997) 
                
                Collection Folio, Gallimard 
Le Petit fait des siennes: il veut savoir qui est son vrai père. Benjamin, veux-tu mener l’enquête? NON! J’ai bien peur que tu n’aies pas le choix!
                
Les jeunes ne lisent plus ! - Pourquoi lire 
                ? – Comment amener les gens à la lecture ? 
                Si vous cherchez des réponses à ces questions, 
                alors peut-être trouverez-vous un éclairage neuf 
                dans cet ouvrage. Daniel Pennac nous donne ici son avis de romancier 
                et d’enseignant sur le sacro-saint devoir de lecture. Il déclame 
                à voix haute ‘les droits imprescriptibles du lecteur’, 
                dont celui de ne pas lire.