Pour ceux qui ont fait 1968, qui occupent maintenant le sommet de la société, qui ne prônent plus que l'argent et la réussite sociale comme valeurs,
j'me prends le front.
Pour leurs enfants qui ne rêvent plus que de fric facile, de bagnoles, d'objets en tout genre et de Loft,
j'me prends le front.
Pour ceux qui aiment le soleil au point d'oublier leurs devoirs,
j'me prends le front.
Pour ceux qui craignent l'étranger, le basané mais qui n'en ont jamais croisé un seul tout au long de leur vie,
j'me prends le front.
Pour ceux qui, déçus du mauvais choisissent le pire,
j'me prends le front.
Pour les vieux qui ont oublié la leçon et pour les jeunes qui ne l'ont pas apprise,
j'me prends le front.

Et je me prends à espérer un tour meilleur...